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Un hiver spécial - IARNA SPECIALA... 
 
 
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PARTIE 2 : L'ÎLE DES VENTS HARMONIEUX

 
 
 
 
 
 
 
Titre : Roberto et le miraculeux voyage de l'Amour  
 
dans 
 
“ L'ÎLE DES VENTS HARMONIEUX ” 
44-ième épisode 
 
 
 
Deuxième partie de la pièce qui porte le titre : « L'île des vents harmonieux » (Pièce 4 de la série théâtrale 2012/2013 « Roberto et la colombe d'or) 
 
 
AUTEUR : EMILIEN CASALI 
 
Amicalement et Fraternellement, Emilien Casali 
casali.emilien@wanadoo.fr 
 
 
 
ROBERTO (Chapeau noir) 
MISS MARYL (Sous les traits de Butterfly Girl) 
SYLVESTRE (Ex facteur) 
MARTISOARA (Cheveux roux tressés) 
LE BONHOMME DE NEIGE 
ANABELLA (Chatte rose gris) 
LA COLOMBE 
BILLY (L’ours blanc) 
ALIOTH (le chevalier de la grande ourse) 
LE COMTE DE LA BOUCHE-EN-BIAIS 
L’AMIRAL BYRD 
LA REINE DES SIRENES 
LE DAUPHIN 
LARISA WONDERFULL PLUME (Sous les traits d’un papillon blanc) 
ALEXANDRA WONDER PLUME (Sous les traits du papillon bleu jaune rouge) 
BIANCA WONDER PLUME (Sous les traits du papillon rouge) 
FLORIANA WONDER PLUME (Sous les traits du papillon orange) 
DORIANA POIDS-PLUME (Sous les traits de Butterfly Rose - Papillon rose) 
CATALINA GABRIELA WONDE PLUME (Sous les traits du papillon vert) 
MIHAELA WONDER PLUME (sous les traits d’un papillon arc-en-ciel) 
OANA POIDS-PLUME 
 
 
AUTEUR : EMILIEN CASALI 
Conte miraculeux 
 
 
CLIQUEZ SUR LE LIEN OU LA PHOTO POUR DECOUVRIR LA REGLE DU CONCOURS DE LA COLOMBE D'OR 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
Tous mes remerciements aux élèves de Madame Rodica Calota pour leur participation au concours de dessins " LA COLOMBE D'OR " (entre le 1 et le 28 février 2013) 
Andrei Licarete, Edith Croitoru, Iulia Surcel, Lavinia Tanasie, Roxana Vladulescu, Elena Armasoiu, Alexandru Hirsieriu, Andreea Cidoiu 
 
 
 
 
Tous mes remerciements aux élèves de Madame Maria Miflor pour leur participation au concours de dessins " LA COLOMBE D'OR " (entre le 1 et le 28 février 2013) 
Andrei Licarete, Edith Croitoru, Iulia Surcel, Lavinia Tanasie, Roxana Vladulescu, Elena Armasoiu, Alina Ghelmegeanu, Denisa Dumitrascu, Mirela Veltan, Alexandra Iovan, Aurelia Voican, Ionut Lascau, Alexandra Taru, Andrei Baranescu, Alina Vilceanu, Roxana Dragu, Bianca Muscalagiu, Ana Maria Burada, Emilia Preda, Erika Dricu, Theodora Popescu,, Mihai Idita, Ionut lascau, Larisa Bala 
 
 
 
Tous mes remerciements aux élèves de Madame Giovana Dinca pour leur participation au concours de dessins " LA COLOMBE D'OR " (entre le 1 et le 28 février 2013) 
Georgiana Lana,  
 
 
 
 
 
 
 
PROLOGUE 
 
Pendant ce temps-là… 
 
L’histoire se poursuit sur l’île des vents harmonieux, un îlot planté au milieu d’un océan dont le flux et le reflux des vagues géantes (marée haute ou marée basse) apparaissent et disparaissent au galop à intervalle irrégulier au cours d’une journée et ce, en fonction des caprices de la météo et d’autres phénomènes inexpliqués par la science… 
 
 
 
 
 
 
 
Nous sommes en fin de soirée… 
 
L’action se déroule dans « Le château de la voie Dorée » situé au pic de la colline de l’îlot perché sur les branches d’un gigantesque arbre majestueux enraciné dans le sable…  
 
La mer s’est retirée…  
 
Les quatre vents « Nord, Est, Sud et Ouest » soufflent très fort…  
 
Monsieur le Comte de la Bouche-En-Biais (vêtu de son traditionnel peignoir marron) est placé sur un balcon avec sa canne dans une main et le livre d’or dans l’autre main ; ce dernier observe l’arrivée de la caravane de chameaux qui transportent de gros cubes de glace avec à sa tête l’Amiral Byrd (un foulard lui recouvrant la tête) 
 
Le balcon donne sur le salon où l’on aperçoit une grande cheminée éteinte auprès de laquelle se tient une chaise à bascule et un grand piano à queue…  
 
Une grande table ronde (entourée de fauteuils) est placée au milieu du salon sur laquelle sont disposés des assiettes, des couverts, un plateau avec une bouteille et des coupes de vin…  
 
ALIOTH (l’étoile de la grande ourse), apparait à hauteur du balcon 
Les quatre vents « Nord, Est, Sud, Ouest » se sont levés en même temps, Monsieur le Comte !... Signe que la marée va bientôt ressurgir au galop. 
 
LE COMTE (peignoir marron), placé sur le balcon avec sa canne dans une main et le livre d’or dans l’autre main, observe l’arrivée de la caravane de chameau qui transporte de gros cube de glace avec à sa tête l’Amiral Byrd (un foulard lui recouvrant la tête) 
Pourvu que la caravane de l’Amiral Byrd rentre à temps sur l’île ! Sans quoi les vagues l’emporteront à tout jamais vers l’oubli.  
 
De grandes vagues surgissent au galop en quelques secondes…  
 
LE COMTE (Peignoir marron), placé sur le balcon avec sa canne dans une main et le livre d’or dans l’autre main 
Nom d’une pipe ! La mer vient d’arriver sans prévenir !  
 
ALIOTH (l’étoile de la grande ourse), à hauteur du balcon 
Monsieur le Comte ne semble pas très joyeux, ce soir !? 
 
LE COMTE (Peignoir marron), placé sur le balcon avec sa canne dans une main et le livre d’or dans l’autre main 
Je me sens seul depuis que mon château s’est déposé sur l’île harmonieuse.  
 
ALIOTH (l’étoile de la grande ourse), à hauteur du balcon 
Retirer du monde, cet endroit était pourtant sensé vous redonner le goût de la lecture.  
 
LE COMTE (Peignoir marron), placé sur le balcon avec sa canne dans une main et le livre d’or dans l’autre main 
Je viens d’achever la fin du neuvième épisode et je reste un peu sur ma faim, voyez-vous. J’attends la suite de l’histoire avec impatience.  
 
ALIOTH (l’étoile de la grande ourse), à hauteur du balcon 
Bientôt, vous ne serez plus seul, Majesté, la Salamandre accostera sur le rivage et avec elle une armée de sourires, par milliers ! 
 
LE COMTE (Peignoir marron), placé sur le balcon avec sa canne dans une main et le livre d’or dans l’autre main 
Je n’en vois toujours pas la couleur.  
 
 
 
 
 
ALIOTH (l’étoile de la grande ourse), à hauteur du balcon 
Oana Poids-Plume m’a d’ailleurs remis ce message pour vous, histoire de calmer votre impatience. (Il lit un poème à voix haute)  
« Les années 
Les années, des passantes, 
Les années, des oiseaux,  
Qui nous laissent, 
Avant de s’envoler, 
De l’aide et la sagesse 
De mieux comprendre  
Ce que nous vivons… » 
Poème N°27 (La parole magique souvent prononcée) de Mademoiselle Oana Şerban, V-ième A, Collège National Ştefan Velovan - Professeur coordinateur : Maria Miflor (18.01.2013) 
 
LE COMTE (Peignoir marron), placé sur le balcon avec sa canne dans une main et le livre d’or dans l’autre main 
Cela me laisse tout de même sur ma faim. 
 
ALIOTH (l’étoile de la grande ourse), à hauteur du balcon 
Vous saviez à quoi vous attendre en vous rendant dans la galerie des étoiles : en choisissant le chemin le moins fréquenté, vous preniez à coup sûr votre retraite.  
 
LE COMTE (Peignoir marron), placé sur le balcon avec sa canne dans une main et le livre d’or dans l’autre main 
Je ne m’attendais pas à une telle vie quasi monastique.  
 
ALIOTH (l’étoile de la grande ourse), à hauteur du balcon 
Ce n’est pas l’espace qui manque autour de vous. Qui vous empêche d’aller faire une promenade sur terre ou sur mer quand l’occasion vous est donnée ?  
 
LE COMTE (Peignoir marron), placé sur le balcon avec sa canne dans une main et le livre d’or dans l’autre main 
Je me méfie du flux et du reflux de l’océan qui ne prévient personne lorsque sa vague surgit au galop ! Gare à ceux qui se trouvent sur son passage, elle n’en fera qu’une bouchée ! Dans l’île des quatre vents, il n’y a pas de Monsieur Météo pour nous prévenir des cataclysmes.  
 
 
 
 
 
ALIOTH (l’étoile de la grande ourse), à hauteur du balcon 
De temps à autre, vous devriez vous fiez aux étoiles de l’univers. De tous temps, celles-ci se sont manifestées dans le ciel afin de nous éclairer. Il vous suffit d’incliner la tête vers le haut. Elles sauront vous prévenir du danger.  
 
 
LE COMTE (Peignoir marron), placé sur le balcon avec sa canne dans une main et le livre d’or dans l’autre main 
Je tenterai l’expérience une autre fois. Et maintenant, si tu veux bien me laisser tranquille ! C’est le moment pour moi de prier ! Pour rien au monde, je ne manquerai un rendez-vous avec Celui-Qui-Exauce-Tous-Les-Vœux ! Encore merci de m’avoir réconforté, Alioth mon ami Alioth. (Il lève sa canne) Je tâcherai de méditer sur tes conseils lorsque mon esprit sera plus clair.  
 
Le Comte frappe légèrement avec sa canne sur l’étoile... 
 
ALIOTH (l’étoile de la grande ourse), s’éclipse aussitôt 
« Que l’harmonie soit avec vous ! »  
 
 
 
FIN DU PROLOGUE 
 
 
 
 
 
 
 
ACTE 1 / SCENE 1 
 
Un plateau repose sur la table ronde du salon entourée de fauteuils ; des couverts sont disposés sur la table… 
 
Une bouteille de vin et des coupes sont disposées sur le plateau… 
 
L’AMIRAL BYRD, rentre dans le salon, les mains dans le dos, un bouquet de roses à la main 
Vos cubes de glace sont arrivés, Christophe Rodolphe Charles Henri ! 
 
LE COMTE (Peignoir marron), placé sur le balcon avec sa canne dans une main et le livre d’or dans l’autre main 
J’ai horreur qu’on rentre chez moi comme dans un moulin ! Vous pourriez frapper avant d’entrer, Amiral. Oui, c’est pourquoi ? (Il rentre dans le salon) 
 
L’AMIRAL BYRD, les mains dans le dos, un bouquet de roses à la main 
Bonnes nouvelles des étoiles ! Devinez qui j’ai croisé en chemin ? 
 
LE COMTE (Peignoir marron), se déplace dans le salon avec sa canne dans une main et le livre d’or dans l’autre main 
Epargnez-moi les détails, je vous prie.  
 
 
L’AMIRAL BYRD, lui montre le bouquet de roses en lisant un poème à voix haute 
« Je suis un petit bouquet, 
Plein de joie et très coquet ! 
Mes couleurs sont comme l’amour : 
Vives et gaies et pour toujours ! » 
Poème N°25 (Le bouquet) de Mademoiselle Cecilia Răvăşilă - 13 ans - Lycée technologique « Petre Mitroi » Biled/ Timiş/ Roumanie - prof. Corina Fenichiu - Cu stima, Prof. Corina Fenichiu (15.01.2013)  
 
 
Il dépose le bouquet de rose dans un vase… 
 
 
 
 
 
 
LE COMTE (Peignoir marron), se déplace dans le salon avec sa canne dans une main et le livre d’or dans l’autre main 
Voilà qui en dit long pour la suite de l’histoire ! Parfait ! Vous m’avez apporté la marchandise ?  
 
L’AMIRAL BYRD 
J’ai entreposé le trésor en lieu sûr et à l’abri du regard… mais également à l’abri de la chaleur. 
 
LE COMTE (Peignoir marron), se déplace dans le salon avec sa canne dans une main et le livre d’or dans l’autre main 
C’est parfait ! Une fois que la Salamandre accostera sur notre rivage, nous chargerons la cargaison au fond de ses cales. Très bien, vous pouvez aller vous reposer.  
 
L’AMIRAL BYRD, se saisit de la bouteille de vin qui reposait sur la table ronde 
Mais d’abord, nous allons célébrer notre victoire !  
 
LE COMTE (Peignoir marron), lui arrache la bouteille des mains et le pousse avec sa canne vers la sortie 
Ne touchez surtout pas à cette bouteille ! Ce n’est ni l’heure ni le moment de fêter quoi que ce soit !  
 
L’AMIRAL BYRD 
Je vois que Monsieur le Comte n’est pas tout à fait soigné.  
 
LE COMTE (Peignoir marron), place la bouteille dans la poche de son peignoir et pousse l’Amiral Byrd vers la sortie avec sa canne 
J’aimerais faire ma prière dans le calme. (Il entraîne l’Amiral vers la sortie) Je vous sonnerai quand j’aurai besoin de vous. Allez-vous coucher, Amiral Byrd ! 
 
Le Comte (la bouteille dans la poche de son peignoir), dépose sa canne contre le balcon, dépose le livre sur le sol et s’allonge sur le dos… 
 
FIN DE LA SCENE 1  
 
 
 
 
 
 
ACTE 1 / SCENE 2 
 
 
Le livre repose sur le sol et la canne est placée contre le balcon… 
 
LE COMTE, qui est allongé sur le dos, pousse un « ôm » 
Ômmmmm !  
Sylvestre (Sa pyramide (MTV) à la main) et Martisoara (Cheveux roux tressés) apparaissent comme par magie sur le balcon à ce moment… 
 
SYLVESTRE, la pyramide (MTV) à la main  
Ça par exemple ! Voyez qui est là, ma petite dame ? 
 
MARTISOARA (Cheveux roux tressés), qui tient un journal à la main 
Je me demande ce que fait Monsieur le Comte de la Bouche-En-Biais sur l’île des vents harmonieux ?  
 
SYLVESTRE, la pyramide (MTV) à la main  
Sa Majesté est peut-être en vacances !?... Je n’avais pas spécialement envie de le voir… 
 
LE COMTE, se lève brusquement et ramasse sa canne  
Moi non plus, je n’avais pas spécialement envie de vous voir, Monsieur Sylvestre !... La dernière fois qu’on s’est vus dans le midi de la France, ce n’était pas le grand amour entre nous. J’espère que vous n’êtes que de passage ?...  
 
SYLVESTRE, range aussitôt la pyramide (MTV) dans sa poche 
C’était l’été dernier ! Je m’en souviens parfaitement.  
 
LE COMTE, sa canne à la main, lui tire l’oreille 
Je crois bien que vous avez quelque chose à me rendre !?... Mais quoi ? 
 
SYLVESTRE 
Je n’ai rien à vous remettre. 
 
LE COMTE 
En êtes-vous certain ?  
 
SYLVESTRE 
Assurément.  
 
 
LE COMTE, sa canne à la main, lui botte les fesses 
Que venez-vous faire ici ? 
 
 
FIN DE LA SCENE 2  
 
 
 
 
 
 
 
ACTE 1 / SCENE 3 
 
Le livre d’or repose toujours sur le sol… 
 
 
Le Comte (sa canne à la main) retire discrètement la bouteille de la poche de son peignoir qu’il dépose sur la table ronde entourée de fauteuils sur laquelle repose un plateau avec des coupes de vin, des assiettes et des couverts…  
 
SYLVESTRE 
Je suis venu dans l’île avec Martisoara pour travailler, Monsieur le Comte. 
 
LE COMTE, vêtu de son traditionnel peignoir marron, la canne dans une main 
Voilà qui est nouveau !  
 
MARTISOARA (Cheveux roux tressés), qui tient un journal à la main 
Monsieur Sylvestre et moi avons la ferme intention de nous fiancer.  
 
SYLVESTRE  
J’ai décidé de fonder ma propre famille, Monsieur le Comte. 
 
LE COMTE, vêtu de son traditionnel peignoir marron, sa canne à la main  
Je ne vous imagine pas à la retraite, Facteur ! 
 
SYLVESTRE  
Ex facteur ! Et puis d’abord, qui vous a parlé de retraite ? 
 
LE COMTE, vêtu de son traditionnel peignoir marron, sa canne à la main  
Ce n’est pas demain la veille que vous travaillerez ! 
 
SYLVESTRE 
Non seulement je vais travailler, mais encore je vais changer de métier. 
 
LE COMTE, vêtu de son traditionnel peignoir marron, sa canne à la main  
En dehors de facteur, je ne vois pas dans quel métier vous pourriez vous recycler ?  
 
MARTISOARA (Cheveux roux tressés), qui tient un journal à la main 
Monsieur Sylvestre a décidé de devenir Majordome.  
 
SYLVESTRE, sort une casquette jaune de sa poche qu’il place sur sa tête 
J’ai toujours rêvé de bosser dans un château ! 
 
LE COMTE, vêtu de son traditionnel peignoir marron, sa canne à la main  
Vous rêvez trop, mon ami ! Au regret de vous décevoir, vous ne convenez pas pour ce poste.  
 
 
 
 
 
SYLVESTRE, une casquette jaune sur la tête 
Ne croyez pas si bien dire, Mister Comte !... Croyez-moi, je suis capable de me plier en quatre pour mon patron !  
 
LE COMTE, lui indique la table avec sa canne  
Commencez par déboucher une bouteille de Champinelle ! On verra bien ensuite !? Vous en profiterez pour servir une coupe à Martisoara… histoire de trinquer à vos fiançailles.  
 
SYLVESTRE, une casquette jaune sur la tête, se dirige vers la table 
Tu vas voir ce que tu vas voir, Mister Comte ! (Il se saisit de la bouteille qu’il débouche) Je vais t’en mettre plein la vue! 
 
LE COMTE, la canne à la main 
Vous avez déjà dix secondes de retard, monsieur l’ex Sylvestre ! 
 
SYLVESTRE, débouche la bouteille 
Voilà, voilà ! Ça vient ! (Il dépose la bouteille de vin sur le plateau qu’il soulève) J’ai une question à vous poser, Majesté ? (Il se déplace dans le salon avec le plateau à la main)  
 
LE COMTE, la canne à la main 
20 secondes de retard ! 
 
SYLVESTRE, se déplace dans le salon avec le plateau à la main 
A qui dois-je servir la première coupe de Champinelle ? 
 
MARTISOARA (Cheveux roux tressés), qui tient un journal à la main 
La seconde est pour moi ! 
 
SYLVESTRE, s’approche de Martisoara avec le plateau à la main 
Voilà pour vous, lady ! 
 
 
FIN DE LA SCENE 3  
 
 
 
 
 
 
 
 
ACTE 1 / SCENE 4 
 
MARTISOARA (Cheveux roux tressés), qui tient un journal à la main, se saisit d’une coupe 
Ah, que c’est bon de se faire servir par un homme de temps à autre ! (Puis elle déguste sa coupe) Cela m’inspire d’ailleurs un poème ! (Elle récite un poème à haute voix) 
« C’est la Veille de Noël 
Tout le monde est heureux. 
Nous, les petits, 
On est déjà au lit, 
Mais nos pensées s’envolent 
Vers la grande merveille : 
Celle de voir pleurer 
Le Saint Enfant aimé 
Dans l’étable fraîche, 
Si ranimée par la pitié. 
Soyons donc plus généreux 
En aidant les malheureux  
Qui n’ont pas connu de caresse 
Pour leurs âmes pleines de tristesse ! » 
Poème N°29 (La fête en harmonie) de Mademoiselle Oana Şerban, V-e A, Collège National Ştefan Velovan - Professeur coordinateur : Maria Miflor (26.01.2013) 
 
 
LE COMTE, la canne à la main 
Une minute de retard à ma montre, Sylvestre ! Je ne vois toujours pas à quoi vous pouvez servir !? 
 
SYLVESTRE, le plateau à la main 
Et moi, je ne sais toujours pas à qui je dois servir la première coupe de Champinelle ? 
 
LE COMTE, la canne à la main 
On ne blague pas avec son patron pendant le service.  
 
SYLVESTRE, le plateau à la main 
Je ne faisais que poser une question. 
 
LE COMTE, la canne à la main 
Servez-moi une coupe ! Ensuite, on discutera du contrat de travail.  
 
SYLVESTRE, le plateau à la main, lui tend une coupe 
Vous voulez bien tenir cette coupe, le temps que je remplisse mon verre.  
 
LE COMTE, se saisit de la coupe et lui tend la canne  
Vous voulez bien prendre cette canne, le temps que je me désaltère. (Il fait tomber la canne) Désolé ! 
 
SYLVESTRE, le plateau à la main, ramasse la canne 
Un échange de bons procédés, c’est bien ça ? (Il dépose le plateau sur la table et se sert un verre) 
 
LE COMTE, déguste sa coupe de vin 
Vous avez perdu vos réflexes, Sylvestre. 
 
SYLVESTRE, la canne dans une main 
Ne vous en faites pas pour moi ! Je décrocherai le poste de majordome « haut la main ! » 
 
 
 
 
 
LE COMTE  
Bonne chance ! Et maintenant, portons un toast à la nouvelle année. (Il lève sa coupe) Salute ! 
 
SYLVESTRE, la canne à la main, lève leur coupe 
A votre santé ! Tchin-tchin ! 
 
MARTISOARA, lève sa coupe 
Noroc ! 
 
LE COMTE, lui arrache la canne des mains 
Vous pouvez disposer, Sylvestre ! Je vous sonnerez lorsque j’aurai besoin de vous.  
 
SYLVESTRE, dépose sa coupe sur la table 
Mon patron arrive à quelle heure ? 
 
LE COMTE, la canne à la main 
Allez voir ailleurs si j’y suis ! 
 
MARTISOARA 
Je peux prendre mon service, Monsieur le Comte ?  
 
LE COMTE, la canne à la main 
Votre place est aux fourneaux, Martisoara. 
 
MARTISOARA 
Quelle bonheur de travailler pour vous ! Merci, patron ! 
 
LE COMTE, la canne à la main, ramasse le livre d’or 
Pressez-vous, Mademoiselle ! Mes invités ne vont pas tarder à arriver !  
 
Martisoara prend Sylvestre par le bras et l’entraîne vers la sortie… 
 
BUTTERFLY GIRL Papillon violet), apparait sur les lieux comme par l’effet d’une baguette magique  
Vous permettez que j’y jette un coup d’œil ? 
 
LE COMTE, la canne dans une main et dans l’autre le livre d’or 
Qui va là ?... Ah ! C’est vous, Butterfly Girl ! Je vois que tout le monde s’est donné le mot aujourd’hui. 
 
BUTTERFLY GIRL (Papillon violet) 
Ravi de vous retrouver ! 
 
 
 
 
 
 
LE COMTE, la canne dans une main et dans l’autre le livre d’or 
Que venez-vous faire dans mon château ? Trop tard, le poste de cuisinière est déjà pris. Repassez une autre fois, je verrai ce que je peux faire pour vous. 
 
BUTTERFLY GIRL (Papillon violet) 
Je viens fêter la nouvelle année à vos côtés !  
 
LE COMTE, la canne dans une main et dans l’autre le livre d’or 
Notre dernière rencontre remonte à l’été dernier, je crois bien !? 
 
BUTTERFLY GIRL (Papillon violet) 
Revenons à aujourd’hui si vous le voulez bien. J’ai une surprise pour vous. 
 
 
 
 
 
LE COMTE, la canne dans une main et dans l’autre le livre d’or 
J’espère pour vous que c’en est une bonne ? 
 
BUTTERFLY GIRL (Papillon violet), se saisit du livre d’or 
Bonnes nouvelles des étoiles ! Voyez plutôt ! (Elle ouvre le livre d’or) 
« Pour moi 
Tu as été plus qu'une fleur de pommier 
Dans un automne tardif, 
Plus que les raisins ensevelis dans 
des brumes; 
Plus que les papillons noyés dans des poussières dorées 
Des reines des champs; 
Pour moi , 
Tu as été  
Comme ça, 
Plus que  
Le Mot Genèse. » 
Poème N°30 (Des harmonies pour moi) de Mademoiselle ANCUTA-CRISTINA TATOMIR, X-eF, COLLEGE NATIONAL TUDOR VLADIMIRESCU, TG-JIU – Professeur coordinateur : Rodica calota (26.01.2013) 
 
LE COMTE, la canne à la main  
Mais alors, cela sous-entend qu’ils arrivent ! 
 
BUTTERFLY GIRL (Papillon violet), le livre d’or grand ouvert 
Les pages de l’automne se referment et celles de l’hiver s’ouvrent vers des lendemains toujours plus harmonieux. La nouvelle année commence plutôt bien, n’est-ce pas, Monsieur le Comte ?  
 
LE COMTE, la canne à la main, se saisit du livre d’or 
J’en suis convaincu, Butterfly Girl !  
 
BUTTERFLY GIRL (Papillon violet), le livre d’or grand ouvert 
Le chapitre 10 est une révélation !  
 
De la fumée rose s’échappe du livre d’or et envahit le salon… 
 
 
FIN DE LA SCENE 4 
 
 
 
 
 
 
 
ACTE 1 / SCENE 5 
 
La fumée rose se dissipe peu à peu… 
 
L’action se déroule à présent dans l’oasis harmonieuse située en plein cœur du désert… 
 
Au centre de l’oasis, on aperçoit un plan d’eau entouré de palmiers… 
 
Nous sommes en pleine journée… 
 
Roberto (Une rose accrochée à sa veste) surgit sur son tapis volant qui plane au-dessus du plan d’eau… 
 
 
 
 
 
LA VOIX DE LA SIRENE, au fond de l’eau  
« Cher Roberto, 
Comment ça va ? Moi, ça va très bien. Je t’écris pout te raconter comment j’ai passé les vacances d’hiver. Ce fut magnifique ! Nous avons eu trois semaines de vacances et j’en ai profité au maximum ! J’ai passé le jour de Noël chez mes grands-parents, comme d’habitude. Toute la famille était réunie ! J’aime beaucoup décorer le sapin de Noël apporté par l’oncle Paul, le frère cadet de ma mère ! J’y ai mis les boules, les bougies, les cloches, la guirlande et bien sûr, la grande étoile au sommet. Nous avons décoré ensemble le repas de Noël et j’ai mangé trop de gâteaux délicieux.  
 
Cette année, Père Noël a apporté des cadeaux pour toute la famille ! Papa a reçu un ordinateur qu’il désirait depuis longtemps, mais ça m’a paru si drôle, que j’ai poussé un fou rire dans la pièce : il ne sait pas manipuler l’ordinateur, c’est toujours moi qui doit le dépanner, donc il a reçu un ordinateur pour moi et ma mère, une jolie robe en soie grège, ma grand-mère une blouse tricotée qu’elle a beaucoup aimée, mon grand-père son livre préféré et moi, pour moi, le portable que j’ai tant désiré !  
 
C’est merveilleux de passer le Noël en famille !  
 
Nous sommes allés aussi à l’église pour écouter la messe de Noël. Je dois t’avouer que j’ai attentivement suivi les propos du prêtre, mais il y a eu des compagnons très bavards qui nous ont dérangés et qui ont été évacués.  
 
Après, j’ai passé une magnifique semaine à la montagne avec mes amis. Nous avons fait du ski, de la luge, du patinage et nous avons fait aussi un grand bonhomme de neige. Comme il était joli avec sa carotte comme nez, on lui a mis un piercing aussi, ses boutons noirs, arrachés au manteau du caban et son chapeau, une ancienne casserole rouge ! Nous nous sommes détendus autour d’un feu le soir, où certains copains ont mis une boîte de conserve qui a explosé avec un bruit assourdissant, j’ai pensé que je perdais l’ouïe.  
 
A minuit, on a assisté aux feux d’artifices qui ont éloigné les sauvages alentours : on a blagué en se dirigeant jusqu’aux dortoirs où nous nous dirigions avec empressement.  
 
J’ai passé le dernier week-end à Timisoara, chez ma tante. Elle m’a demandé de lui rendre visite et j’ai décidé enfin qu’il est le temps de le faire. C’est une belle ville très moderne ! J’ai visité beaucoup d’objectifs touristiques et j’ai décidé de continuer mes études ici, après le lycée. Et toi ? Comment est-ce que tu as passé tes vacances d’hiver ? J’attends avec impatience ta lettre pour me raconter tes aventures ! 
Je t’embrasse,  
Nouvelle N°73 (C’est merveilleux de passer le Noël en famille !) de Mademoiselle Mihaela Boltaşu, X-ème F, Collège National « Tudor Vladimirescu », Târgu-Jiu,prof coord. R.Calotă (12.01.2013)  
 
 
ROBERTO (Chapeau noir), placé sur son tapis volant, une rose accrochée à sa veste 
Je n’ai pas rêvé ! J’ai bien entendu une voix ! 
 
LA SIRENE, surgit hors de l’eau  
Coucou, Roberto ! C’est encore moi !  
 
ROBERTO, placé sur son tapis volant  
Mais que fais-tu là, ma sirène ?  
 
LA SIRENE, surgit hors de l’eau  
Dis donc, tu en as mis du temps pour te pointer !  
 
ROBERTO, placé sur son tapis volant  
L’autre jour, pourtant, j’étais persuadé que la vague t’avait emportée à tout jamais. 
 
LA SIRENE, nage dans le plan d’eau 
Quelques heures après mon enlèvement, j’ai été abandonnée dans cette oasis perdue au milieu de nulle part. Heureusement pour moi, en se retirant, la vague m’a laissé un petit plan d’eau pour que je ne sèche pas au soleil.  
 
ROBERTO, se pose sur le sol avec son tapis volant  
La vague doit repasser à quelle heure, ma sirène ?  
 
LA SIRENE, nage dans le plan d’eau 
Elle ne prévient jamais son arrivée ni son départ. Elle agit selon les turpitudes de la météo. 
 
ROBERTO, placé sur son tapis volant 
C’est que notre voilier est en rade non loin d’ici... ce qui a pour effet de retarder notre voyage. 
 
LA SIRENE, nage dans le plan d’eau 
Peu importe de savoir à quelle heure la vague réapparaitra ! Ce qui compte, c’est de t’avoir à mes côtés.  
 
ROBERTO 
Je ne resterai pas ici trop longtemps… à l’heure qu’il est, mes compagnons meurent de soif !... le temps de récupérer de l’eau et je repars aussitôt. 
 
LA SIRENE, lui tend les bras 
Tu veux bien m’aider à sortir de l’eau, s’il te plait. J’ai une bonne nouvelle à t’annoncer.  
 
ROBERTO 
Je n’ai vraiment pas le temps m’attarder. 
 
LA SIRENE, lui tend les bras 
C’est l’histoire de quelques minutes…  
 
ROBERTO, prend la sirène dans ses bras 
Où dois-je te déposer ? 
 
LA SIRENE, dans les bras de Roberto 
Je voudrais rester encore un peu dans tes bras pour te contempler.  
 
ROBERTO, la sirène dans ses bras 
C’est embarrassant pour moi…  
 
LA SIRENE, dans les bras de Roberto 
N’ai pas peur, voyons, je ne vais pas te manger !  
 
ROBERTO, la sirène dans ses bras 
Si jamais mes amis te voyaient dans mes bras… 
 
LA SIRENE, dans les bras de Roberto 
Rassure-toi, ils sont loin d’ici à présent. 
ROBERTO, la sirène dans ses bras 
Comment ça, ils sont loin d’ici ? 
 
 
LA SIRENE, dans les bras de Roberto 
J’ai oublié de te dire que la Salamandre avait repris sa route et que tous tes compagnons étaient sains et saufs !  
 
ROBERTO, la sirène dans ses bras 
Quoi donc ?... Et c’est seulement maintenant que tu me le dis ?  
 
LA SIRENE, dans les bras de Roberto 
Du calme, voyons ! A l’heure qu’il est, ces derniers sont en route pour l’île des vents harmonieux là où les attend un bon repas de Noël.  
 
ROBERTO, la sirène dans ses bras 
Un repas de Noël en février, dis-tu ? Mais c’est absurde !  
 
LA SIRENE, dans les bras de Roberto 
Il faut attribuer ce caprice au châtelain qui vient d’élire domicile sur la colline et qui souhaitait absolument fêter Noël en famille autour d’une table ronde.  
 
ROBERTO, la sirène dans ses bras 
Je connais cet homme ?  
 
LA SIRENE, dans les bras de Roberto 
Mon petit doigt me dit que tu le connais très bien.  
 
ROBERTO, la sirène dans ses bras 
Voilà qui risque de changer tous nos plans.  
 
LA SIRENE, dans les bras de Roberto 
Bien au contraire, Roberto, cela va redonner du « peps » à votre aventure. Et maintenant, redépose-moi dans l’eau ! J’ai besoin de mouiller mes nageoires. 
 
ROBERTO, dépose la sirène dans l’eau  
Tes désirs sont des ordres, ma sirène ! Mais j’y pense… où se trouve l’île des vents harmonieux ? 
 
LA SIRENE, placée dans l’eau, fait apparaître un message dans sa main 
Cette nouvelle guidera ton tapis volant jusque là-bas ! A plus tard, mon ami !  
 
Puis la sirène plonge au fond de l’eau…  
 
 
 
 
 
 
ROBERTO, se saisit de la nouvelle qu’il lit à voix haute 
« Cher Robert, 
 
Noël : cadeaux, amusement et tout le reste ! C'est fantastique! 
 
J'ai reçu de nombreux cadeaux : deux jeux vidéo, des livres, mon violoncelle... 
 
Mais as-tu déjà pensé aux enfants qui ne reçoivent pas de cadeaux ? Quand j’y pense je suis très triste... 
 
Pour le déjeuner, j'ai mangé avec mes grands-parents, ma tante, mes parents et j'ai joué « Jingle Bells » pour mes proches, cela était un peu ennuyeux, mais c'était amusant quand j'ai fait essayer mon violoncelle à mes grands-parents... J'ai joué avec mes petits cousins à cache-cache. 
 
Pour le dîner nous étions chez mon grand-père, avec mon oncle et ses amis, mes oncles et mes cousins. 
 
J'ai passé la nuit chez mon grand-père et avec mes cousins, nous avons parlé toute la nuit, nous avons raconté des histoires de fantômes, puis nous n'avons pas dormi! 
 
Le 27, je suis allée en Ombrie avec mon ami et nos parents. 
 
J'ai passé trois jours fantastiques : Nous avons visité Assise, Castiglione sur le Lac et Perugia, Nous avons goûté la “Torta al testo”: délicieuse! 
 
Je suis sûre que tu aurais aimé ! 
 
J'aime le Noël parce qu’il y a une atmosphère particulière : la lumière, les décorations, tout est très surréaliste et chaud... 
 
Qu'est-ce que tu en penses ? À Noël, je reste à la maison, car en temps normal, j’y suis absente pendant une longue période... 
 
J'aime ce sentiment, cette atmosphère... 
 
Oh, n'oubliez pas, une nouvelle année est sur le point de commencer! 
 
Vivez cette nouvelle année, ne la gaspillez pas ! 
Bien, je pense que j'ai tout dit, non ? 
Heureuse et joyeuse nouvelle année!!! 
Ton amie, Alice » 
Nouvelle N° 75 (Une atmosphère « Jingle Bells » avec mes grands-parents) de Mademoiselle Alice Mezzanotte - IIIA collège Dante Alighieri Olgiate Olona (Italie) Prof Brianza Cristina (21.01.2013) 
 
Roberto grimpe rapidement sur le tapis qui s’envole rapidement… 
 
FIN DE LA SCENE 5 
 
 
 
 
 
 
 
ACTE 1 / SCENE 6 
 
Peu après, le bonhomme de neige surgit sur une bicyclette avec Anabella (Chatte rose gris) et Billy l’ours sur le porte bagage 
 
 
 
 
 
LE BONHOMME DE NEIGE (Chapeau noir sur la tête) 
Nous sommes arrivés dans l’oasis harmonieuse, les amis. 
 
ANABELLA (Chatte rose gris) 
Je n’aperçois pas Roberto. 
 
BILLY L’OURS 
Nous sommes arrivés trop tard. 
 
ANABELLA (Chatte rose gris) 
Et maintenant, on fait quoi ?  
 
BILLY L’OURS, prend Anabella par le bras et l’entraîne vers le plan d’eau 
J’ai une idée ! Viens, ma cocotte, on va se baigner.  
 
ANABELLA (Chatte rose gris) 
Super! Tu viens te baigner avec nous, gros bonhomme ? L’eau a l’air très bonne !? 
 
LE BONHOMME DE NEIGE (Chapeau noir sur la tête), descend du vélo 
Tu sais très bien que je crains l’eau, ma fille.  
 
BILLY L’OURSE 
Tant pis pour toi, l’ami, tu ne sais pas ce que tu perds ! 
 
Billy l’ourse et Anabella (main dans la main) plonge dans l’eau… 
 
C’est alors qu’un nuage apparaît dans le ciel, poussé par le vent, à l’intérieur duquel la Dame de neige est prisonnière… 
 
LE BONHOMME DE NEIGE, lève les yeux  
Je n’en crois toujours pas mes yeux ! Regarde, Anabella, il s’agit du même nuage que l’autre fois ! Il retient toujours ma fiancée prisonnière.  
 
ANABELLA, qui nage sur le dos en compagnie de Billy l’ourse 
Ta dame n’est toujours pas sortie d’affaire.  
 
LE BONHOMME DE NEIGE, s’écrit en apercevant le nuage  
Est-ce encore vous, Dame de neige ?  
 
LA DAME DE NEIGE, prisonnière du nuage  
Comme tu vois, ce nuage me retient toujours prisonnière. 
 
LE BONHOMME DE NEIGE, s’écrit en apercevant le nuage  
J’ose croire qu’il ne s’agit pas d’un mirage comme il est coutume d’en rencontrer dans le désert.  
 
LA DAME DE NEIGE, prisonnière du nuage  
C’est toujours moi, mon bonhomme !  
 
LE BONHOMME DE NEIGE, s’adresse à la dame de neige 
Quand vous reprendrais-je la main comme autre fois ?  
 
LA DAME DE NEIGE, prisonnière du nuage  
Plus jamais ! Des corsaires me retiennent dans une citadelle d’où il est impossible de s’évader. 
 
LE BONHOMME DE NEIGE, s’adressant toujours à la dame de neige, lit un poème à voix haute 
« pour moi 
Tu as été plus qu'une fleur de pommier 
Dans un automne tardif, 
Plus que les raisins ensevelis dans 
des brumes; 
Plus que les papillons noyés dans des poussières dorées 
Des reines des champs; 
Pour moi , 
Tu as été  
Comme ça, 
Plus que  
Le Mot Genèse. » 
Poème N°30 (Des harmonies pour moi) de Mademoiselle Ancuta-Cristina Tatomir, X-eF, COLLEGE NATIONAL TUDOR VLADIMIRESCU, TG-JIU – Professeur coordinateur : Rodica calota (26.01.2013) 
 
LA DAME DE NEIGE, prisonnière du nuage  
C’est sans doute la dernière fois que vous m’adresser la parole !?  
 
MIHAELA WONDER PLUME (papillon arc-en-ciel), apparait à ce moment-là 
Pardon, mon brave, pourriez-vous m’indiquer la direction de l’île des vents harmonieux ? Il se trouve que la Salamandre est partie sans moi tout à l’heure…. Ohé, je vous parle !  
 
LA DAME DE NEIGE, prisonnière du nuage  
Adieu, mon ami ! 
 
LE BONHOMME DE NEIGE, s’adresse à la dame de neige 
C’est l’harmonie qui s’en va avec toi, dame de neige !  
Le vent pousse le nuage lentement… 
 
ANABELLA, sort de l’eau et plonge dans les bras de Mihaela 
Salut, Mihaela ! Pourquoi n’es-tu pas restée avec les autres compagnons à bord du voilier ? 
 
MIHAELA WONDER PLUME (papillon arc-en-ciel), apparait à ce moment-là 
Que se passe-t-il, Anabella ? Le bonhomme de neige n’a pas l’air joyeux, aujourd’hui ?  
 
ANABELLA, dans les bras de Mihaela 
Pauvre homme ! Sa femme s’est envolée ! 
 
LE BONHOMME DE NEIGE, récite un poème 
« L’harmonie est la plus belle femme que j’ai vue, 
Elle a les yeux bleus et les cheveux d’or… 
L’harmonie est le sentiment le plus connu, 
Avec son élégance et sa douceur. » 
 
MIHAELA WONDER PLUME (papillon arc-en-ciel), poursuit 
« Elle est toujours si tu veux la voir, 
En couvrant le ciel de l’essence de la beauté ; 
Elle est l’air frais, le blanc qui ouvre le noir 
L’harmonie signifie la puissance de croire.  
 
Cherche-la, s’il te plaît, mon cher ami ! 
Embrasse-la, elle t’attend en souriant, 
Dis-moi que tu m’as compris, 
Que tu peux voir la lumière très saine ! » 
 
LE BONHOMME DE NEIGE, grimpe rapidement sur sa bicyclette et poursuit le nuage qui avance lentement, tout en récitant le poème 
« L’harmonie est la richesse de l’âme,  
Avec ses lèvres roses qui parlent d’amour ; 
Elle est la plus sincère femme, 
L’ange de Dieu nous accompagnant toujours. » 
 
LA DAME DE NEIGE, prisonnière du nuage qui s’enfuit lentement dans le ciel  
« Elle se promène sur les ruelles du cœur, 
Et, de temps en temps, sur les boulevards des pensées ; 
Elle est simple mais pleine de couleur, 
Elle est l’émotion de la valse dansée. » 
 
 
LE BONHOMME DE NEIGE, grimpe poursuit le nuage sur sa bicyclette, tout en récitant le poème 
« - Bonjour, ma belle dame au visage d’enfant, 
Est-ce que tu sais que je t’admire beaucoup ? 
Je te demande que tu restes la femme d’antan, 
Avec un beau sourire, et du parfum partout. 
 
Reste avec nous, s’il te plaît, sois notre vœu, 
Reste pour une éternité notre amie optimiste, 
Puisque tu es la bénédiction du Dieu, 
Eloigne le chagrin et la pensée pessimiste ! »  
Poème N°31 (L’harmonie du monde) de Mademoiselle Mihaela Botezatu, XII-ème B du Lycée Théorique “Anghel Saligny”, Cernavoda, Roumanie - Professeur coordinateur : Giovana Dinca (28.01.2013) 
 
Le vent emporte très loin le nuage dans lequel la dame de neige est retenue prisonnière… 
 
Le bonhomme de neige poursuit le nuage avec sa bicyclette… 
 
Mihaela Wonder Plume (Papillon arc-en-ciel) suit le bonhomme de neige…  
 
L’étoile Alioth (chevalier de la grande Ourse) surgit dans l’oasis et prend dans ses bras Anabella et Billy l’ourse qu’il emporte avec lui…  
 
FIN DE LA SCENE 6 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
ACTE 1 / SCENE 7 
 
Pendant ce temps-là… sur l’île des vents harmonieux, un îlot planté au milieu d’un océan dont le flux et le reflux des vagues géantes (marée haute ou marée basse) apparaissent et disparaissent au galop à intervalle irrégulier au cours d’une journée et ce, en fonction des caprices de la météo et d’autres phénomènes inexpliqués par la science… 
 
La mer entoure l’île à présent…  
 
La lune est apparue dans le ciel… 
 
Nous sommes en fin de soirée… 
 
L’action se déroule dans « Le château de la voie Dorée » situé au pic de la colline de l’îlot perché sur les branches d’un gigantesque arbre majestueux et dont les racines prennent corps avec le sable…  
 
Le balcon donne sur le salon où l’on aperçoit une grande cheminée (allumée) auprès duquel se tient un grand piano à queue…  
 
Auprès de la cheminée se tient également une chaise à bascule où repose monsieur le Comte, sa canne dans une main et le livre d’or grand ouvert dans l’autre main…  
 
Une grande table ronde (entourée de fauteuils) est placée au milieu du salon sur laquelle sont disposés des assiettes, des couverts, un plateau avec une bouteille et des coupes de vin…  
 
Depuis le balcon, on aperçoit la Salamandre (magnifique goélette) qui est à quai dans le petit port de l’île… 
 
Monsieur le Comte de la Bouche-En-Biais (vêtu de son traditionnel peignoir marron) est endormi sur la chaise à bascule placée près de la cheminée (allumée), sa canne dans une main et le livre d’or grand ouvert dans l’autre main…  
 
De grandes flammes crépitent dans la cheminée… 
 
Le chevalet où repose la grande toile bleue azur apparaît dans le salon… 
 
 
 
LARISA WONDERFULL PLUME, sort de la toile avec un pinceau à plume d’or 
« Unique c’est la vie, 
Unique c’est ma mère, 
L’étoile qui scintille 
Et le papillon éphémère ! 
Unique c’est l’amitié, 
La joie et le rire, 
La lune dorée 
Et mon sourire ! » 
Poème N°26 (Unique) de Mademoiselle Cecilia Răvăşilă - 13 ans - Lycée technologique « Petre Mitroi » Biled/ Timiş/ Roumanie - prof. Corina Fenichiu - Cu stima, Prof. Corina Fenichiu (15.01.2013)  
 
LE COMTE, placé sur la chaise à bascule près de la cheminée, les yeux fermés  
Qui est là ? 
 
LARISA WONDERFULL PLUME, se place derrière le chevalet où repose une grande toile bleue azur sur laquelle elle peint à l’aide de son pinceau à plume d’or 
Bonsoir, monsieur le Comte ! La vie est belle ? 
 
LE COMTE, placé sur la chaise à bascule près de la cheminée, les yeux fermés  
Oui, c’est pourquoi encore ?  
 
LARISA WONDERFULL PLUME, placée derrière le chevalet où repose une grande toile bleue azur sur laquelle elle peint à l’aide d’un pinceau à plume d’or 
La Salamandre vient de jeter l’ancre dans le petit port. 
 
LE COMTE, placé sur la chaise à bascule près de la cheminée, les yeux fermés  
Je dors. Repassez une autre fois ! 
 
LARISA WONDERFULL PLUME, placée derrière le chevalet où repose une grande toile bleue azur sur laquelle elle peint à l’aide d’un pinceau à plume d’or 
 
Les Compagnons Balladins arriveront d’un moment à l’autre avec plein de surprises dans leur besace.  
 
LE COMTE, placé sur la chaise à bascule près de la cheminée, se lève brusquement et ferme le livre d’or 
Qui ? Que ? Quoi ? Comment ça ? Mais enfin, que faites-vous là, Mademoiselle Larisa ? Vous pourriez sonner avant d’entrer.  
 
Le Comte dépose le livre d’or à côté de la cheminée… 
 
 
LARISA WONDERFULL PLUME, placée derrière le chevalet où repose une grande toile bleue azur sur laquelle elle peint à l’aide d’un pinceau à plume d’or 
« Apparaître et disparaître tel est mon pouvoir ! »  
 
LE COMTE, se place à côté du balcon, sa canne à la main 
Es-tu certaine qu’ils arrivent ? Je suis brûlant d’impatience.  
 
OANA POIDS-PLUME (jeune fille), sort de la toile en récitant un poème 
« Les notes de la gamme  
Sont mes amies : 
Do, Ré et Mi, 
Fa, Sol et La 
Sont toujours là 
Et pourchassent Si 
Qui, tout en haut, 
C’est l’autre Do 
Qu’il poursuit. 
Et c’est ainsi que mes amies 
Racontent, sans s’en apercevoir, 
Toujours de belles histoires. » 
Poème N°28 (Les notes) de Oana Şerban,V-e A, Collège National Ştefan Velovan (21.01.2013) 
 
Puis Oana s’assoit à table… 
 
LE COMTE, saute de joie, sa canne à la main 
Ah ! Que la vie est belle ! Youpi ! 
 
L’AMIRAL BYRD, entre dans le salon  
Votre santé semble aller beaucoup mieux, Monsieur le Comte !? 
 
LE COMTE, saute de joie, sa canne à la main 
Et pour cause, mon Amiral ! Et pour cause ! Mes compagnons sont de retour dans ma vie pour mon plus grand bonheur ! Youpi !  
 
L’AMIRAL BYRD 
Justement… la goélette est à quai… le moment est donc bien choisi pour charger la marchandise au fond des cales…  
 
 
LE COMTE, sa canne à la main 
Tout à l’heure, mon ami ! (Il le prend par le bras et l’entraîne vers la table ronde) Et maintenant, vous allez me faire le plaisir de passer à table. Ma nouvelle cuisinière nous a préparé un festin de rêve qui ne devrait pas vous laisser insensible. (Puis il lui sert une coupe de vin) Que diriez-vous d’une bonne coupe de Champinelle en attendant le souper, Amiral Byrd ?  
 
L’AMIRAL BYRD, assis à table, lève sa coupe de vin 
Longue vie aux Compagnons Balladins !  
 
LE COMTE, sa canne à la main 
Lâchez un peu ce pinceau, Mademoiselle Larisa ! Venez donc vous joindre à nous. Nous n’avons pas tous les jours la chance de partager un repas ensemble. 
 
SYLVESTRE, entre dans le salon 
La vie est belle, Mister Comte ? 
 
LE COMTE, sa canne à la main, se dirige rapidement vers Sylvestre  
Et pour cause, Monsieur Sylvestre ! Et pour cause ! Ce soir, je suis aux anges !  
 
SYLVESTRE 
Mais qu’est-ce qui ce qui peut vous rendre si joyeux tout d’un coup ?  
 
LE COMTE, sa canne à la main 
Ma vie a retrouvé un second souffle !  
 
SYLVESTRE 
J’en suis ravi pour vous. 
 
LE COMTE, sa canne à la main 
Figurez-vous que je vais reprendre l’aventure à vos côtés. N’est-ce pas merveilleux ?  
 
SYLVESTRE 
Je ne vous suis pas très bien, Majesté ?! 
 
LE COMTE, sa canne à la main, entraîne rapidement Sylvestre vers la table ronde 
Mettez-vous à table, Majordome ! Vous reprendrez votre service demain ! 
 
SYLVESTRE, s’assoit à table 
Comment ça ?  
 
LE COMTE, sa canne à la main 
Je vous expliquerai tout ça lorsque nous serons en mer.  
 
SYLVESTRE, se lève de table 
Il n’est pas question que j’abandonne mon poste de travail.  
 
LE COMTE, sa canne à la main, le fait se rassoir 
Vous poursuivrez votre job à bord de la Salamandre.  
 
SYLVESTRE, se lève de table 
Je refuse de prendre la mer. Ce n’est pas stipulé dans le contrat. 
 
LE COMTE, sa canne à la main, le fait se rassoir 
C’est votre patron qui l’exige ! Rasseyez-vous, Sylvestre ! (Puis il lui sert une coupe de vin) A votre santé ! 
 
Quatre filles sortent de la toile bleue azur qui repose sur le chevalet : 
 
FLORIANA WONDER PLUME, CATALINA GABRIELA WONDER PLUME, ALEXANDRA WONDER PLUME et DORIANA POIDS-PLUM, sortent de la toile en s’écriant 
Youpi !  
 
LE COMTE, agite sa canne  
Entrez, entrez, les enfants et prenez place à table !  
 
MISS MARYL, entre dans le salon 
Bonsoir tout le monde !  
 
LE COMTE, sa canne à la main 
Pour une surprise, c’est une surprise ! Entrez, Miss Maryl et mettez-vous à l’aise !  
 
MIS MARYL, se dirige vers la cheminée 
Quelle joie de vous revoir, Christophe Rodolphe David Miguel Charles Henri « et j’en passe » !!! 
 
LE COMTE, sa canne à la main 
Une joie partagée ! (Il l’entraîne vers la table ronde) Je vous en prie, prenez place ! Le repas va être servi. 
 
 
MISS MARYL, ramasse le livre d’or qui est placé près de la cheminée 
Mais tout d’abord, j’aimerais jeter un coup dans le livre d’or…  
 
LE COMTE, sa canne à la main 
Mais dites-moi… comment se fait-il que Roberto ne soit pas avec vous ?  
 
MISS MARYL, le livre d’or à la main 
Notre ami a pris un petit retard dans le désert. Il ne va pas tarder à arriver.  
 
Miss Maryl ouvre le livre d’or… 
 
BIANCA WONDER PLUME (papillon rouge), sort du livre d’or  
« Mon âme flotte doucement, 
Comme le pétale d’une fleur. 
Un papillon de toutes les couleurs 
L’accompagne harmonieusement. 
 
L’harmonie se cache partout 
Dans les arbres et leurs fruits doux, 
Dans le chant des oiseaux 
Et le murmure des ruisseaux. 
 
Le ciel d’un bleu inouï 
Nous protège comme un appui,  
Tandis que la lune, étonnante reine, 
Éclaire nos nuits sereines. 
 
Le monde entier serait en harmonie  
Si, nous tous, on pensait à autrui  
Ou aux Saints qui vivaient en paix, 
En accomplissant ainsi notre destinée. »  
Poème N°32 (Chant) de Mademoiselle Bianca Ionică, VII-e A, Collège National Ştefan Velovan - – Professeur coordinateur : Maria Miflor (04.02.2013) 
 
Après quoi, Bianca fait plusieurs tours sur elle-même et prend l’apparence d’une jeune fille… puis elle s’assoit à table avec les autres invités… 
 
Miss Maryl repose le livre d’or près de la cheminée et va également s’assoir à table… 
 
 
FIN DE LA SCENE 7 
 
 
 
 
 
 
 
ACTE 1 / SCENE 8 
 
Tout le monde est à table, sauf le Comte qui fait le va et vient dans le salon, sa canne à la main… La cheminée est toujours allumée… 
 
LE CONTE, fait le va et vient avec sa canne à la main 
Minuit moins cinq à ma montre !… Roberto et le bonhomme de neige ne sont toujours pas là !  
 
ROBERTO, surgit sur le tapis volant à hauteur du balcon 
« Cher Robert, 
 
Cette année aussi, les vacances sont passées trop vite. 
 
Entre les repas de famille, les sorties avec des amis et… un peu de temps l'après-midi passé (malheureusement) sur les livres pour faire tous les devoirs selon toutes les tâches que l'enseignant nous a données.  
 
Ainsi, les semaines de vacances sont passées en un éclair. 
 
Cette année, mon Noël a été très agréable. J’ai eu le bonheur d'acheter des cadeaux pour ma sœur et mes cousins. 
 
J’ai passé la veille et le jour de Noël chez mes grands-parents avec toute ma belle-famille. Heureusement que j’ai beaucoup de cousins du même âge avec lesquels je suis très liée et que, malheureusement, je ne vois pas souvent. Alors, je profite de l’occasion pour passer un peu de temps avec eux.  
 
Nous avons mangé entre 2 heures et 5 heures du matin tout en faisant des pauses de temps en temps (heureusement) pour jouer avec mes chers et tendres cousins. Puis, dans l’après-midi de Noël, nous sommes allés en Ligurie avec tous les membres de ma famille (j'ai environ 30 cousins là-bas). 
 
Cette année, je viens de recevoir de nombreux cadeaux, tous très beaux (Comme toujours, ma grand-mère, mon grand-père et mes oncles m'ont donné de l'argent. Quant aux autres, ils m'ont donné des vêtements.  
 
Quel dommage qu'il n'y avait pas de neige ! 
A bientôt, Federico 
Nouvelle N°78 (Un Noël avec mes chers et tendres cousins de Ligurie) de Monsieur Federico Colombo, III A collège D. Alighieri - Olgiate Olona (Italie) Prof. Cristina Brianza (21.01.2013) 
 
 
TOUT LE MONDE (A table), ensemble 
Roberto ! 
 
 
 
 
 
MISS MARYL 
Quand on parle du loup, on voit la queue ! 
 
ROBERTO, placé sur le tapis volant à hauteur du balcon 
Excusez-moi de vous déranger, Messieurs dames… j’aimerais savoir si je me trouve bien au château de la Via Dorée ? 
 
SYLVESTRE 
Ça par exemple ! Ne me dites pas que c’est vraiment lui ?  
 
ROBERTO, placé sur le tapis volant à hauteur du balcon 
La vie est belle, mes amis ?  
 
LE COMTE 
Ne restez pas planté là, Roberto ! Entrez, je vous prie et joignez-vous à la troupe ! Plus on est de fou et plus on s’amuse !  
 
ROBERTO, descend du tapis 
Monsieur le châtelain ne me demande pas comment j’ai fait pour trouver son château ?  
 
LE COMTE 
Venez donc vous joindre à notre table afin de célébrer Noël en famille. 
 
ROBERTO 
Noël en février alors que nous sommes sur le point de fêter la Saint-Valentin ?!  
 
L’AMIRAL BYRD, assis à table, sa coupe de vin à la main 
Avec monsieur le Comte, tous les jours c’est Noël !  
 
ROBERTO 
Amiral Byrd ! Quelle surprise !  
 
LE COMTE 
L’Amiral Byrd me rend régulièrement visite.  
 
L’AMIRAL BYRD, lève sa coupe 
A votre santé, Roberto !  
 
LE COMTE 
Grâce à L’Amiral, je vais bientôt toucher du doigt l’Eden ! 
 
ROBERTO 
Vous ne semblez pas étonné de me voir dans l’île, Monsieur le Comte ? 
 
LE COMTE 
Avec vous, Roberto, plus rien ne m’étonne ! Le bonhomme de neige n’est pas avec vous ? J’ai lu quelque part que sa chère et douce fiancée avait fondu l’été dernier comme neige au soleil.  
 
ROBERTO 
Je crois bien qu’elle s’est envolée !? 
 
LE COMTE 
Vous n’y êtes pas du tout !... Ça, c’était hier ! Aujourd’hui, la dame de neige est enfermée dans la citadelle d’un corsaire. 
 
ROBERTO 
Vous prétendez qu’elle est en vie ? 
 
LE COMTE, se saisit du livre d’or et en retourne les pages 
J’ai commencé à lire le début du chapitre 10… 
 
ROBERTO 
Impossible ! Je ne l’ai pas encore écrit.  
 
LE COMTE, tourne les pages du livre d’or 
Des écrits sont apparus tout récemment sur l’une des pages blanches du livre d’or… à la page… (Il tourne les pages) voyons voir…  
 
ROBERTO 
Je ne vous crois pas, Monsieur le Comte. 
 
ALIOTH (l’étoile de la Grande Ourse) entre dans le salon avec Anabella (Chatte rose gris) et Billy l’ourse dans ses bras… 
C’est la stricte vérité ! J’ai été témoin.  
 
ANABELLA, dans les bras d’Alioth, lève le petit doigt 
Moi aussi !  
 
BILLY, saute à terre  
La dame de neige s’est envolée ! 
 
ANABELLA, plonge dans les bras de Roberto 
Salut, mon Coco ! Tu vas bien ? 
 
BILLY, saute également dans les bras de Roberto  
Anabella et moi, on est allés à la piscine cette après-midi. 
 
ROBERTO, avec Anabella et Billy dans ses bras 
C’est bien ce que je disais, Monsieur le Comte : la dame de neige s’est envolée ! Anabella et Billy viennent de le confirmer.  
 
ANABELLA, dans les bras de Roberto 
On est surtout venus dans l’île pour boire un verre d’eau ! 
 
 
BILLY L’OURSE, dans les bras de Roberto 
Et nous souhaiterions aussi prendre un bon repas!  
 
LE COMTE, se saisit d’Anabella et de Billy avec deux doigts  
On ne vous a pas demandé l’heure qu’il est à tous les deux ! A table immédiatement ! Le repas va être servi dans 2 minutes.  
 
ROBERTO 
Vous me croyez à présent ? 
 
LE COMTE, entraîne Roberto vers la table 
Pendant le repas, si vous le voulez bien, je vous parlerai de la citadelle des corsaires là où la dame de neige est retenue prisonnière.  
 
ROBERTO 
Je n’ai pas encore repris mes mémoires, Christophe Rodolphe et j’en passe »… 
 
LE COMTE, le fait s’assoir à table 
Reposez-vous, mon vieux ! Vous en avez grand besoin… je m’occupe de tout à présent ! Vous avez juste à lever le petit doigt et le majordome vous viendra en aide. N’est-ce pas, Monsieur Sylvestre ? 
 
SYLVESTRE 
J’ai hâte de commencer mon service, Majesté ! 
 
LE COMTE 
Vous verrez… ce n’est pas le travail qui manque au château ! Vous vous y ferrez avec le temps. Et maintenant, passons à table ! (Un temps) Et puis, tant pis si le bonhomme de neige n’est pas là ! On fêtera Noël sans lui !  
 
La cheminée s’éteint… 
 
 
MIHAELA WONDER PLUME (Papillon violet), sort de la cheminée  
Le bonhomme ne viendra pas ce soir ! 
 
La cheminée se rallume derrière elle… 
 
TOUT LE MONDE (A table), ensemble 
Mihaela Wonder Plume !  
 
 
FIN DE LA SCENE 9 
 
 
 
 
 
 
ACTE 1 / SCENE 10 
 
Larisa se place à côté du chevalet sur lequel repose la grande toile bleue azur, sa plume d’or à la main… 
 
MIHAELA WONDER PLUME, lit une nouvelle à voix haute 
 
« Cher Robert, 
Je t'écris pour te dire comment j'ai passé les vacances de Noël. 
Les trois premiers jours, j'étais chez moi, et chaque matin, je faisais la plupart de mes devoirs.  
 
L'après-midi, je faisais des batailles de boule avec mon frère ou bien on jouait au football. Ensuite, j'ai joué avec l'ordinateur pendant quelques heures et le soir, je regardais la télévision sur mes chaines préférées. 
Le 24 décembre, je suis allé à la messe de minuit, puis je suis rentré chez moi à 1h30. Le 25 décembre, après l'ouverture des cadeaux que mes parents nous ont offert, nous sommes partis à la montagne à Ponte di Legno. 
 
Arrivés à destination, nous sommes allés manger chez ma tante et nous nous sommes échangés les vœux de Noël. Le 26 décembre, ma mère et ma grand-mère ont préparé un autre déjeuner que nous avons partagé ensemble tout en célébrant la fête de ma cousine Stéphanie. 
 
Le lendemain, ma famille et moi, nous avons fait une marche sur le mont Tonale en haut duquel un immense espace de neige nous attendait. Nous avons apporté avec nous un « bob » pour glisser sur la neige. 
 
Le 28 décembre, c'était l'anniversaire de mon frère David, et pour cela, nous sommes allés skier. 
 
Le soir, après le dîner, on lui a proposé de trouver le cadeau que nous avions caché après avoir mis au point une chasse au trésor. David réussit à mettre la main sur son cadeau, s’agissant d’un hélicoptère télécommandé d’une grande valeur à ses yeux. 
 
Le 29 et le 30 décembre, nous sommes allés skier et nous avons apprécié. Nous nous sommes amusés comme des fous. Le soir, après avoir fait des devoirs, nous avons joué aux cartes jusque très tard la nuit. 
 
Le 31 décembre, nous étions chez ma mère. A minuit pile, nous avons fait éclater des pétards pour fêter la nouvelle année. Voilà comment ce sont passées mes vacances de Noël. 
 
J’attends une réponse de ta part afin que tu puisses me raconter comment tu as vécu les tiennes. 
Je t’embrasse 
Luca 
Nouvelle N°83 (Un programme de rêve pour un Noël de rêve) de Monsieur Luca Zavattiero IIIA Collège Dante Alighieri - Olgiate Olona (Italie) Prof. Cristina Brianza (21.01.2013) 
 
ROBERTO 
Le bonhomme de neige ne viendra pas, dites-vous ?  
 
MIHAELA WONDER PLUME 
Notre ami est parti à la poursuite d’un nuage !  
 
ROBERTO 
Le nuage où est retenue prisonnière la dame de neige, c’est bien ça ? 
 
MIHAELA WONDER PLUME 
Exactement ! 
 
Après quoi, Mihaela fait plusieurs tours sur elle-même et prend l’apparence d’une jeune fille… puis elle s’assoit à table avec les autres invités… 
 
ROBERTO 
Monsieur le Comte me croit toujours ? 
 
LE COMTE, lui frappe sur l’épaule 
Quel bonheur de vous retrouver, Roberto ! D’après ce que j’ai lu, vos vacances d’été se sont bien déroulées ! Très bien... Passons aux vacances d’hiver à présent ! (Il frappe dans ses mains) « Que l’harmonie soit avec nous ! »  
 
MARTISOARA (Cheveux tressés), entre dans le salon avec un grand plateau sur lequel reposent des mets délicats 
A table !  
 
TOUT LE MONDE (A table), ensemble 
Martisoara !  
 
 
MARTISOARA (Cheveux tressés), dépose le plateau au centre de la table, lit une nouvelle à voix haute 
« Cher Roberto, 
 
Dans les premiers jours de vacances de Noël, je suis partie avec mes grands-parents à la campagne. Tout était très calme. Une atmosphère unique. Et le bel arbre ! Pour une surprise, c`en est une! 
 
Et bien sûr, j`ai reçu des cadeaux-surprises de chaque membre de la famille. Nous avons accroché des boules colorées, des rubans, des guirlandes et des artifices. Nos plats traditionnels de Noël sont :  
 
 
« La dinde aux marrons, la bûche de Noël et les fromages ! Mais les nôtres sont les ``sarmale``, une très épicée charcuterie (les boudins, les ``trandafiri``et ``toba`` tout arrosé par l`eau-de-vie de prune et du ``zaibar``) »  
 
Nous avons eu l`honneur d’assister au phénomène suivant :  
« Un sapin a pris racine à l`intérieur de notre maison. Il mesure actuellement trois mètres de hauteur et quatre mètres d`envergure. Mais ce qui m’a beaucoup plu avec cet arbre, c’est la couleur intense et nuancée de sa robe qui semble prête pour aller au bal, ce qui m’a déterminée à lui mettre une belle rivière Svarowski autour de la taille en guise de ceinture. S’il y avait eu encore de la place, je lui aurais mis aussi un chapeau, ce qui n’est pas dans nos habitudes.  
 
J`ai dressé avec mes amis un énorme bonhomme de neige à que j’avais envie d’appeler « Papi »`, tant ses yeux étaient brillants. Je l`ai vêtu d`une veste Versace et d`un chapeau en feutre bleu que porte également Roberto dans le dessin d`une ancienne dessinatrice « Miruna »que j`ai vu l’autre jour en me rendant sur le blog des ` « Compagnons Balladins ». J’ai alors été aussi enchantée que lui. Seulement, une sacrée luge s`est cognée contre mon oeuvre glacée et l`a écroulée. Pitié pour ce pauvre copain de neige foudroyé par malchance! Je dresserai un nouveau ` « Papi »` quand il neigera de nouveau. 
Tout était formidable! 
 
Il est temps que je vous laisse vaquer à “ nos ” affaires, je vous souhaite une année bienheureuse, beaucoup d’amis, car ce sont eux qui font notre Bonheur! 
Amicalement, 
Nouvelle N°91 (Le festin mémorable reflétait dans yeux pétillants de Papi) de Mademoiselle Luiza Maria Pruteanu , Xe H, Collège National ``Tudor Vladimirescu``, Targu-Jiu, professeur coordinateur Calota Rodica (23.01.2012) 
 
Martisoara sert le repas à tout le monde ensuite… 
 
LE COMTE 
Vous ne deviez pas me rendre quelque chose, Majordome ? 
 
SYLVESTRE, sort une petite pyramide (MTV) de sa poche 
Que manigancez-vous au juste, Mister Comte ?  
 
LE COMTE, se lui arrache des mains le MTV (Petite pyramide) 
Je connais l’endroit où se trouve la dame de neige. Ces jours-ci, je m’y rendrais en éclaireur. Je possède un plan très détaillé de l’endroit en question.  
 
 
MARTISOARA (cheveux roux tressés), dépose un message dans l’assiette de Roberto 
Je crois bien que ce message est pour vous, Roberto !? 
 
 
ROBERTO, se saisit du message qu’il lit à voix haute 
« Cher Roberto,  
 
Reçois, s’il te plaît, les souvenirs de mes Vacances d'hiver. 
 
L'hiver est arrivé de nouveau. Quelle tristesse pour les personnes âgées, mais quelle joie pour nous, les enfants!  
 
Il me semble que c'était hier que nous courrions après les doux papillons, maintenant congelés de sorte qu’ils me rappellent la cryogénie qui aura le pouvoir de sauver le royaume des papillons, en les ressuscitant au printemps.  
Et il me semble seulement quelques minutes depuis la grande traversée du parc de châtaigniers quand j’ai contemplé les feuilles tombées et que j'ai vu, sans blague, comment le temps passe, je vous le jure, il m’avait frôlé dans son impitoyable passage. A tel point que j’ai des bleus sur l’épaule! 
 
Et maintenant ? L'ambiance est très différente. En fait, elle est censée être. J'ai rêvé que ce serait un long hiver. Très long ! Tout comme l'an passé... 
 
Avec nous, les vacances vont voir les arbres décorés de toutes sortes de guirlandes et de boules plus ou moins colorées et disposées sous différentes formes ! 
 
Je suis contente de savoir que les autres enfants sont sortis en tirant leurs traîneaux chargés de longs faisceaux de lumière. Les meilleurs souvenirs que j'ai en mémoire, c’est l’arrivée de Père Noël, la joie de l’attendre.  
J'ai reçu de nombreux cadeaux : une montre qui m’a apporté une grande joie, d'autant plus que je l’avais réclamée depuis deux ans, un gros ours en peluche assis sur un fauteuil gonflable, argenté, vêtu d’une chemise, d’un pantalon et de deux écharpes... l’enchantement de ma vie, trop généreux ce Noël, un Noël bisous-able, dirais-je! 
 
Il neige, il neige encore. De gros flocons qui flottent dans l'air en déposant leur charmant travail sur un tapis de plus en plus flou.  
 
Au cours du nouvel an, nous étions tous réunis, ce qui rend à chacun la joie de revivre le plus attrayant événement de l’année. 
 
À 00:00, nous sommes sortis, j'ai ouvert des bouteilles de champagne, nous avons pris des photos, nous avons lancé des feux d'artifices et j'ai eu la nouvelle année confectionnée par mes mains et par ma tête; je me suis sentie comme une déesse au début du monde. J'ai adoré ce séjour en dépit du fait qu’il s’est écoulé si rapidement. 
 
Ces derniers jours, nous avons repris nos leçons pour l'école, car nous ne devons pas oublier ce que nous avons acquis au cours du premier semestre.  
 
Et c'est ainsi que mes vacances ont disparues dans le ventre énorme de ce qu’on appelle l’école! 
 
Au revoir, Roberto, avec la plus grande joie de t’écrire au printemps, quand les hirondelles voltigeront sur notre ciel et les bourdons sur les champs, sinon dans nos têtes!? Ha-ha-ha! 
 
Nouvelle N°89 « La déesse au début du monde » de Mademoiselle Adriana Poarcă, VII-e B, Collège National”Tudor Vladimirescu”, Târgu-Jiu, Roumanie - Professeur coordinateur et “cord-donateur Calotă Rodica (22.01.2013) 
 
 
LE COMTE 
Joyeux Noël, tout le monde !  
 
TOUT LE MONDE, ensemble 
Youpi !  
 
ACTE 1 / SCENE 10 
 
FIN DE L’ACTE 1 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
EPILOGUE 
 
ALIOTH (L’étoile de la grande ourse), qui vole au-dessus de la table 
« Cher Roberto, 
 
Mes vacances de Noël ont été plus que parfaites ! Le sapin vert bellement orné, l’odeur des plats traditionnels, la joie partagée avec les membres de la famille et nos amis, les visites chez les proches, mais surtout LES VACANCES !!! Pas de devoirs à faire, pas de réveil tôt, pas de stress, j’ai eu la chance de faire ce que j’ai voulu et tout a été super ! 
 
Ainsi, j’ai de magnifiques souvenirs de ces vacances d’hiver, mais je te raconterai, cher Roberto, le souvenir le plus cher parce que c’est une petite histoire touchante.  
 
Pendant ces vacances, j’ai participé avec d’autres personnes de mon âge à certaines activités organisées dans mon village par une organisation de bénévolat pour les enfants et les adolescents. Nous, les adolescents nous devions être un exemple pour les petits.  
 
Un jour, en surveillant le programme des enfants du cours primaire, j’ai remarqué un groupe de petits qui jouait à des jeux enfantins et ignoraient délibérément un enfant handicapé, Alin, qui ne pouvait courir comme les autres. Il était très triste et se tenait à l’écart. J’ai observé la situation et j’ai décidé de me diriger vers lui pour lui tenir compagnie. 
 
Juste au moment où je me suis mise en marche, Andrei, un gamin de 5 ans, s’est approché d’Alin, l’a regardé droit dans les yeux et lui a donné un large sourire tout en lui posant la question suivante : « Veux-tu jouer avec moi ? » Alin l’a regardé de ces grands yeux totalement surpris et lui a répondu d’une voix timide : « Oui, j’aimerais beaucoup. »  
 
Les autres enfants n’avaient rien entendu ou remarqué, mais moi, j’ai été profondément impressionnée par le geste de Andrei, un petit garçon au grand cœur innocent et pur. Il n’a pas vu l’handicape d’Alin ou alors cela ne l’a pas dérangé. Pour lui, Andrei n’était pas différent des autres enfants. 
 
« Je m’imagine que pour ce petit les apparences ne sont pas vraiment importantes. Ce qui compte pour lui c’est le cœur, la bonté d’âme. Voilà une belle leçon de vie ! » 
Nouvelle N°92 (Alin et la belle leçon de vie) de Mademoiselle Bianca Farcaş, 16 ans, Collège National Catholique „St. Joseph”, Bacău, Roumanie. – Prof. Coord. Daniela Floareş (24.01.2013) 
 
La lumière s’éteint ensuite… 
 
Une peinture apparait sur la grande toile bleue azur près de laquelle se tient Larisa Wonderfull Plume…  
 
La peinture représente une chambre dans laquelle une jeune fille (allongée sur son lit) écrit une lettre à l’aide d’une grande plume d’oiseau…  
 
 
LA JEUNE FILLE 
« Cher Roberto, 
 
En souvenir de notre première correspondance : On commence les vacances d’hiver le 22 décembre. Pour moi l’hiver est la plus belle période. Le paysage était magnifique. Les arbres ont l’air triste sans leurs feuilles, mais les sapins les vengent, car ils gardent leur parure. J’ai remarqué que certains bourgeons commençaient déjà à sortir. Certaines fleurs éclosent, en se trompant de temps : les perce-neige ou les crocus.  
 
La nature est pourtant au repos et il faudra attendre le retour du printemps pour qu’elle s’éveille à nouveau. L’hiver ne fait pas le bonheur de tout le monde. Les oiseaux peine à trouver de la nourriture. C’est important de leur apporter quelques graines. Certains animaux comme l’ours et le blaireau s’endorment dès la fin de l’automne. Ils ne s’éveilleront qu’au début du printemps. On dit qu’ils hibernent. Les oiseaux n’hibernent pas. Les hirondelles sont parties pour les pays chauds. Pourtant d’autres essaient de vivre sur la place malgré le froid. En hiver, eux aussi auront bien besoin d’un abri. Noël est quand même ma fête préférée. C’est tellement gai de décorer le sapin et de se réunir en famille. Les rues sont jolies avec leurs guirlandes lumineuses et les gens ont l’air plus gentil que d’habitude.  
 
Pendant mes vacances, j’ai fait beaucoup de choses. Ma famille et moi avons décidé de débuter la nouvelle année avec les grands-parents à la campagne. Après avoir acheté les cadeaux pour mes grands-parents, je souhaitais leur rendre visite. Les grands-parents ont été très heureux quand ils de nous voir.  
 
Les jours passaient légèrement et le jour de Noël est venu. J’ai passé ce jour avec ma famille. Dans la nuit, nous avons commencé à ouvrir les cadeaux du Père Noël. Chez nous, il n’y a pas encore de neige. Quand la neige tombera, je sortirai ma luge. Je construirai aussi un bonhomme de neige et je ferai des batailles de boules de neige. 
 
Pendant la fête de Noël, je me suis retirée chez moi et j’ai profondément pensé combien pernicieuse est la fuite du temps, surtout quand on écoute le cliquetis du violon de Paganini qui a un rythme vachement alerte, bouillant, comme celui des sources, et le temps acquiert la couleur de nos rêves.  
 
Quant aux plats préparés pour le Noël, j’ai goûté quelque chose, tout en essayant de retenir les saveurs pour plus de temps et bâtir sur leur édifice (je fais allusion au domaine de Proust) mes futurs souvenirs.  
 
Par-dessus tout, je me suis reposée suffisamment pour pouvoir recommencer de toutes mes forces. J’aimerais vraiment que Noël et les vacances de Noël durent toute l’année. 
 
À bientôt, Roberto, une meilleure année et un goût exquis pour la vie qui est tellement belle !  
Nouvelle N°93 (Un goût exquis pour la vie) de Mademoiselle Roxana Melania Cilica, XI B, College National “Tudor Vladimirescu”, Prof. Coordinateur Calotă Rodica. (24.01.2013)  
 
Le livre d’or qui repose près de la cheminée laisse échapper une fumée d’or dans le salon…  
 
 
FIN DE L’EPILOGUE 
 
FIN DE L’EPISODE 44 
 
 
 
 
 
 
 


 

(c) emilien casali - Créé à l'aide de Populus.
Modifié en dernier lieu le 27.02.2019
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